mother brush daughter's hair hurt

Pourquoi avoir une fille est plus compliqué qu’avoir un gars en 5 points

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Quand t’as vu tes deux petites barres sur le test de grossesse, t’as peut-être rêvé d’avoir une jolie pouponne à qui tu allais pouvoir faire des lulus et que tu pourrais parer des plus jolies petites robes que tu vois dans les rayons des magasins pour enfants. Quand tu as vu les trois petites lignes à l’échographie qui t’ont confirmé la venue de cette petite fille, tu as eu hâte de construire cette complicité mère-fille dont tu rêvais depuis si longtemps. Et quand tu as tenu ton petit bébé rose dans son petit pyjama rose, tu as eu hâte de jouer à la poupée et de prendre le thé avec elle.

Sauf que… si on t’avais mise en garde, finalement, t’aurais peut-être préféré avoir un garçon. V’là donc les cinq raisons qui font qu’une fille, c’est pas mal plus compliqué qu’un gars.

#1  La coiffure de mademoiselle

Dans tes matins pressés, il faut que tu gardes du temps (temps que tu n’as pas soit dit en passant) pour la coiffure de mademoiselle. Pis arme-toi de patience fille, parce que ta princesse, elle ne se trouvera jamais assez belle ou elle changera d’idée aux deux secondes pis il va falloir que tu recommences la tresse d’Elsa ad vitam aeternam sous un tonnerre de hurlements parce que tu lui fais donc mal en lui tirant les cheveux.

#2  L’attitude de m*rde en puissance

Dès l’âge de trois ans, ta fille va te servir un shitload d’attitudes de m*rde. Elle va te regarder un sourcil levé et la bouche en cœur en te disant d’un ton méprisant des trucs du genre : « Euh non! Moi je ramasse pas! C’est ton travail de maman. » pis tu vas avoir envie de hurler. Fort.

#3  Les robes de princesse

Les jolies robes du magasin pour enfants, elles vont finir par te faire suer. Ta fille se ramassera la robe prise dans le derrière de culotte après être passée à la salle de bain. Ou encore la robe reviendra inévitablement déchirée parce qu’elle aura marché dessus dans le module de jeux au parc. Mais elle aime ça, elle, porter des robes, donc tu apprendras à coudre. T’en as pas assez à faire dans une journée anyway!

#4  Son père, son grand allié

Peu importe le mauvais coup qu’elle fera, elle arrivera toujours à rallier son cher-petit-papa-d’amour-chéri-adoré à sa cause. D’un battement de cils et d’une larme de crocodile, ton chum arrivera tel un sauveur pour prendre sa défense. Tu n’auras donc jamais le dernier mot avec ta fille.

#5  Le rose

Dans ta maison, il y aura des petits riens roses et étincelants qui envahiront tout ton espace. Du gloss, des brillants, des bijoux quétaines, un millier de crayons de couleur et j’en passe. Pis en plus, on dirait que tout ce stock-là sent toujours un mélange de fraise et de gomme balloune, va savoir pourquoi!? Toi, tu marches peut-être pas sur des Legos la nuit, mais les mères de garçons sous-estiment clairement la douleur que peuvent provoquer le talon haut de Barbie ou les oreilles pointues des chatons Petshop.

Ça fait que ta fille, tu l’aimes. Mais mon Dieu que ça aurait été plus simple qu’elle soit un garçon. Cheveux coupés ras, shorts de sport en toutes occasions, petit air coquin et fanatique de Lego. Pas de chichis, pas de drama, une colère puis c’est fini. Plus simple j’te dis! Oui ou non?

Crédit : gpointstudio/Shutterstock.com

Amy Bureau

Maman de deux petites poules frisées de 2 mois et 3 ans, j'aime mes filles (surtout quand elles dorment!) qui m'en font voir de toutes les couleurs chaque jour. En plus de mon rôle de mère moins que parfaite, je suis également éducatrice spécialisée à temps plein auprès d'enfants et adultes aux prises avec une déficience intellectuelle et/ou un trouble du spectre de l'autisme. Je suis une folle au kodak qui prends des milliers de photos de sa progéniture, mon muffin top me colle au corps, j'ai un penchant marqué pour le chocolat et pour les siestes d'après-midi collée dans le cou plein de lait séché de ma petite dernière.

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6 Comments

  • « #2 L’attitude de m*rde en puissance

    Dès l’âge de trois ans, ta fille va te servir un shitload d’attitudes de m*rde. Elle va te regarder un sourcil levé et la bouche en cœur en te disant d’un ton méprisant des trucs du genre : « Euh non! Moi je ramasse pas! C’est ton travail de maman. » pis tu vas avoir envie de hurler. Fort. »= Avoir un enfant.

  • Quelle horreur, ce texte en 2017… Un ramassis de clichés sexistes qui n’ont rien à voir avec l’expérience réelle de mettre un être unique au monde. Le sexe n’a rien à voir. Tout ça fait tellement année 50. En plus, on dénigre les filles. Lourd. (Et puis il y a tjrs qqn pour t’expliquer que c’est « de l’humour » et que donc, dénigrer tout un groupe social, si c’est fait en riant, c’est correct [¿¿¿])

  • J’ai deux filles et contente d’être leur maman. Je n’ai personnellement pas a me plaindre. Elles ont maintenant 8 et 11 ans, et sont ( et on toujours été) des petites filles assez facile. Je travaille dans une école comme intervenante en milieu scolaire et je peux vous dire que je suis contente d’avoir deux filles et non deux garçons. Si j’aurai eu des garçons, je ne sais pas comment je les aurai nommer. Trop de noms ont été « brisé » par des garçons avec qui j’ai dû intervenir.

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