Tu regardes ton p’tit et tu es en admiration. En admiration pour tout ce qu’il t’apporte. Des premiers pleurs de vie à ses premiers pas, tu débordes de joie et de bonheur. Tu l’aimes comme ce n’est pas possible pis maudit que tu le trouves beau. Tu n’as d’yeux que pour lui et tu n’as pas hâte qu’il grandisse et qu’il n’ait plus besoin de toi.
Malgré tout cela, toi pis ton chum voulez une famille de deux ou trois enfants pis c’est là que tu commences à douter de ta capacité à aimer le deuxième et le troisième autant que ton premier enfant.
Comment pourrais-tu aimer à ce point-là d’autres petits ? Tu as déjà l’impression de tout donner à ton rejeton déjà présent et tu arrives mal à voir ce que tu pourrais faire avec les autres.
Et si tu trouvais moins merveilleux ce qu’ils faisaient, moins important leurs premiers pas, moins spécial de les voir se développer ?
Et si tu les aimais juste moins, que tu les trouvais moins beaux ? Tu te dis que tu serais la pire maman du monde et Ô combien tu sais que tu ne veux pas être cette maman-là.
Tout le monde essaie de te rassurer en te disant que tu n’as pas à t’inquiéter car ce sont tes enfants, la prunelle de tes yeux, la chair de ta chair. Que tu ne peux que les aimer et les trouver beaux.
Te rappelles-tu ce sentiment qui t’envahissait parfois avant la naissance de ton petit ? Quand tu craignais de ne pas l’aimer ou de ne pas avoir l’esprit maternel ? Ben voilà, tu t’es fait confiance et au bout du compte, cet enfant compte plus que tout à tes yeux. Tu donnerais tout pour le voir heureux et en bonne santé.
Ça fait que tu peux te dire sans la moindre crainte que ton amour pour tes p’tits ne peut que se multiplier et ne se divise pas.
Fais-toi confiance et crée-la sans crainte, cette famille nombreuse dont tu as toujours eu envie.
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