Chère moi,
Je t’écris parce qu’avec le rythme effréné de la vie, je ne prends pas toujours le temps de m’arrêter et de te demander comme tu vas. Tout à l’heure, je t’ai croisée dans le miroir; tu avais les cheveux en bataille, les dernières traces d’un rouge à lèvres ornait tes lèves et ton pouls battait dans ta tête. Mais surtout et malgré tout, j’ai perçu des étincelles dans ton regard.
Ça faisait bien longtemps que je ne m’étais pas attarder à les regarder, tes étincelles. Ça faisait bien longtemps que je ne m’étais pas questionnée sur les raisons qui te donnent envie de te lever chaque matin avec le goût de continuer dans cette barque parfois un peu folle. Dans toute cette vitalité que je voyais dans le fond de tes prunelles brunes, j’ai bien vu tes enfants, mais aussi tout ce qui fait de toi celle que tu es. Je dis souvent que tu es une mère et une employée, mais toi et moi savons très bien que tu es beaucoup plus que cela. Tu es un tout; pas une mère, puis une travailleuse, puis une amoureuse. Tu es un mélange de forces et de faiblesses, d’espoirs et de craintes. Tu es entière.
Être entière, je sais que c’est ce qui te rend le plus fière. Parce que même si tu te trompes, que tu recommences souvent, tu es toi. Dans tout ce que ça comporte de complexe, de grandiose et parfois aussi de laid et d’imparfait.
Tu es une maman, tu es une amante, tu es une travailleuse dévouée et tu réussis à être tout ça tous les jours de ta vie. Tu réussis à te lever le matin en appréciant ce qui se trouve sur ton chemin, en travaillant pour le rendre meilleur et ce, parfois, en devant travailler sur toi.
Je suis fière, fière de celle que tu es, de là où tu vas. Tu fais de ton mieux, tu vis à cent milles à l’heure et ça te rend heureuse, ça te rend grande.
Tu es belle. Belle dans ce que tu es.
Tu es une Wonder-Maman, une femme qui fait tout, qui ne réussit pas toujours mais qui recommence, se relève et continue. Une femme authentique qui aime et vit le moment quand il est là.
Chère moi, sache que je ne t’oublie pas. Je prends soin de toi dans tes moments de solitude comme dans tes moments de rire contagieux, de course folle aussi.
Ce matin, le coup d’œil dans le miroir en valait la peine; tu me souriais, heureuse.
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