J’ai compris que tu voudrais prendre le meilleur de moi pour raviver ta flamme. Tu espères me séduire pour fuir. Tu voudrais que je donne sans attentes, sans t’attendre. Apprécier sans demander. Vouloir sans espoir. Aimer sans lendemains, sans matins. Tu voudrais me combler, car tu ne la combles plus. Tu voudrais me satisfaire, car tu ne l’es plus. Tu voudrais m’aimer, car elle ne t’aime plus. Je ne serai jamais ton miroir, tu le sais.
La femme de ta vie t’a abandonné. Son cœur a quitté votre vie, mais son âme te retient. Elle te garde pour sauver ce qui a été et ce qui ne sera plus jamais. Sauver les apparences, la famille, les souvenirs, le rêve. Elle te garde par peur de se tromper, alors que tu as peur de la tromper. Elle a mal de ne plus savoir t’aimer et tu as mal de ne plus pouvoir l’aimer. Elle ne se sauvera pas, car elle n’a nulle part où aller, mais tu sais qu’elle ne partirait pas avec toi. Alors tu voudrais partir avec moi. Je ne serai jamais ton exil, tu le sais.
Tu me désires sauvagement comme si la terre entière conspirait contre tes choix. Tu voudrais me donner ce que la vie te reprend. Tu as perdu le contrôle depuis un moment, depuis des années je crois. Je ne serai jamais ta bouée, tu le sais.
Vous restez forts et unis, mais froids et distants. Vous restez ensemble. Vous restez pour eux, vos enfants. Votre raison de vieillir et de vous mentir. La plus belle raison qui soit. Je ne serai jamais ton secret, tu le sais.
Le désastre est grand, elle n’a plus d’amour pour toi. Je sais que tu souffres, que tu t’essouffles. Je t’écoute et cela sera mon seul péché, même si elle n’en a aucune idée. Je ne serai jamais sa rivale, tu le sais.
Je souffre aussi tu sais. Je ne vis plus d’indifférence car mon cœur est libre d’aimer, mais ton arrivée a ébranlé ma solitude. J’aimerais te dire que je me sens détachée, mais parfois j’ai peur d’être incapable de m’en dissuader. Je ne serai jamais aussi seule que sans toi, tu le sais.
Quels bons principes me feront perdre quels bons moments? Quel espoir me fera attendre le véritable amour. Quel bon vent me fait croire que votre fin ne vaut pas nos débuts. J’aimerais prendre du bon temps simplement, pourquoi ne pas penser à moi pour une fois. Je ne serai jamais égoïste, tu le sais.
Elle t’a abandonné? Et si c’était vrai. Si tu étais ce bon père qui attend que le destin jette les dés. Jusqu’au bout. Au détriment de ton amour-propre. Au cœur de sa culpabilité et de votre incapacité de vous retrouver. Devant vos enfants. Derrière tes envies.
Et si c’était vrai que la vie peut vous réanimer. Tu peux encore y croire. Tant que personne ne part. Tu peux encore la voir. Tu l’aimes encore. Je ne serai jamais celle qui te fera perdre espoir.
Je ne te rendrai pas heureux comme dans tes rêves, je ne suis pas assez patiente pour attendre. Je ne te rendrai pas heureux comme dans tes rêves, je ne suis pas assez compréhensive pour comprendre. Je ne serai jamais heureuse avec toi.
J’ai pensé te libérer pour un instant, te combler ou t’aimer pour un moment. Je sais que ton besoin est grand, mais je ne suis pas la source de tes vrais sentiments. Je ne suis que ton passe-temps. Je mérite tant.
Si tu es si bon que je le crois, tu l’attendras ou tu sauveras ce qu’il y a de plus important, toi. On n’est jamais aussi important que pour soi.
Je ne serai jamais ta maitresse…
Je ne serai jamais infidèle à mes valeurs et à mon cœur, tu le sais.
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