« La Diva Cup, ça change une vie »
« L’essayer, c’est l’adopter »
« J’ai presque hâte à mes menstruations »
« La Diva Cup m’a sauvée »
Après trois mois d’expérimentation, voici pourquoi j’ai détesté la Diva Cup.
Premier constat (le seul positif) : la Diva Cup n’est pas si difficile à mettre. Les instructions disaient de former une petite fleur avec la coupe afin d’en faciliter l’insertion. Tulipe, rose, marguerite…? La première fois, j’ai fucké le chien un peu avec la « fleur » et je me suis revue à quinze ans à essayer d’enfiler un tampon pour la première fois… Habile de mes doigts, j’ai heureusement vite « pogné la touch ».
Deuxième constat : maîtriser l’art d’enlever la coupe demande un peu plus de pratique. La seule image qui me venait en tête était que j’avais un siphon de toilette miniature jammé dans le vagin… Moins cute que la fleur, mais ça, ils ne le disent pas dans le dépliant.
Troisième constat : le sang et les autres résidus menstruels, ça colle beaucoup plus que j’avais imaginé dans la coupe en silicone. Il ne faut pas juste la rincer, mais la frotter pas mal beaucoup avant qu’elle soit en état d’être réinsérée.
Quatrième constat : après qu’elle se soit agrippée à ma paroi vaginale, il arrivait que j’aie l’impression que la Diva Cup était en train de me succionner l’intérieur. Je sais, je suis une grande sensible!
Cinquième constat : la contenance de la coupe n’est pas illimitée. Quand les lavabos sont à l’extérieur des cabines de toilettes au travail, ça peut devenir problématique.
Sixième constat : le matin des deux premiers jours de mes règles, je baignais dans mon sang au réveil, rien de bien différent d’avec un tampon super-méga-plus.
Septième constat : il me manquait une main lors de ces matins de débordement. Une main pour tenir la coupe sanguinolente après l’avoir vidée du plus gros dans la toilette. Et une seule et insuffisante main restante pour me nettoyer l’entrecuisse en sacrant que personne n’ait remis le rouleau de papier de toilette sur le rack. La seule stratégie possible : garrocher la Diva Cup dans le lavabo à travers les coulisses de pâte à dents des enfants. Aaarrk!
Huitième constat : ben du frottage. En plus de la coupe, il faut aussi se décrasser le dessour-des-ongles après l’avoir extirpée et nettoyée. Les jours de grande crue, frotter également les tuiles de la salle de bain où on aurait dit que j’avais commis un meurtre après avoir dégoutté à terre avec rien pour stopper l’hémorragie pendant le récurage de la coupe, qui est clairement la seule diva dans la place.
Neuvième constat : la Diva Cup n’est d’aucune utilité contre les douleurs menstruelles. C’est une évidence, mais j’y avais presque cru devant les commentaires des adeptes qui me disaient ne plus se sentir menstruées grâce à leur coupe chérie.
Dixième constat : une fuite peut résulter d’une mauvaise installation. Une chance, j’étais chez Walmart au moment de l’incident, endroit par excellence pour racheter un stock de tampons libérateurs.
Ultime constat : je n’ai pas économisé une cenne avec la Diva Cup, plutôt gaspillé 34$ pour quelque chose que je ne peux même pas refiler à une amie.
Qu’on se comprenne bien; je ne dis pas que la Diva Cup n’est pas une bonne alternative pour l’environnement. Ni que les tampons n’ont pas leur lot d’inconvénients et de dangers potentiels. Ni que celles qui ont adopté la Diva Cup sont dans le champ.
Mais pour moi, après l’avoir essayé avec toute l’ouverture d’esprit du monde, c’est un gros non.
J’ai essayer les 2 grandeur j’ai même commander la version française et j’ai eue les même problèmes. Il descent toujours j’ai tout essayer, sans faute de vouloir je suis écolo 100%. Moi aussi je me suis fait avoir par les commentaires que cetais magique ,mais bon ça l’air que ce n’est pas pour moi non plus ….bien heureuse de voire que je suis pas la seul ?bonne journée