Issu de la race des mammifères, le jeune humain peut se présenter sous diverses personnalités selon son humeur. Certes, chaque spécimen est unique en son genre, mais plusieurs d’entre eux présentent la caractéristique d’avoir une double face selon un grand critère : la proximité physique avec leurs parents.
Ainsi, lorsqu’il est loin de ses géniteurs, le mini-humain aura tendance à agir de façon à se fondre dans la société : plutôt sage, souriant et sociable avec les autres humains de son entourage, il sera la fierté de ses gardiens qui se diront qu’ils ont donc le tour avec les enfants, eux.
Avec ses parents, il deviendra plutôt un petit verrat impoli, chigneux et rien ne saura l’amadouer, que ce soit la doudou, le lait chaud ou un toutou puant la bave. Alors qu’il dort à poings fermés chez mamie et papi, il se débattra comme un diable dans l’eau bénite lorsque le mot dodo sortira de la bouche de ses parents.
Voici donc quatre hypothèses expliquant le visage à deux faces de l’enfant moderne.
#1 La nouveauté
Parce que les autres personnes représentent un attrait de nouveauté chez les enfants (et vice versa) alors que les parents de ces mêmes parents sont un peu tannés des mêmes trois chansons rapportées de l’environnement extérieur de l’enfant, la garderie…
#2 La vengeance
Parce que les enfants feront payer leurs parents avec leur attitude pour toutes les fois où leurs libertés sont bafouées par ces mêmes parents. Par exemple, lorsque le parent a brimé le droit de son mini-humain de mettre une fourchette dans une prise de courant ou que le parent s’est comporté en dictateur en imposant le verre bleu à son enfant au lieu du verre rouge tant désiré.
#3 La compétition
Parce que les parents ne pourront JAMAIS compétitionner avec le petit plat de bonbons emballés de chez tante Gertrude. Elle a beau dire qu’elle a toujours eu le tour avec les enfants, dans le fond elle les achetait à coups de sucreries collantes qui les empêchent de parler constamment.
#4 Le répit
Parce que tante Gertrude sait exactement le temps que ses bonbons feront effet et n’hésitera pas à prétexter un coup de fatigue pour mettre tout le monde dehors trois minutes avant la fin du rush de sucre. Qui se retrouvera à gérer deux morveux en sevrage, selon vous?
La gestion du mini-humain à double personnalité fait partie de l’un des nombreux apprentissages du parent moyen. Au fil du temps, il aura acquis assez d’expérience pour se venger sur les enfants de sa propre progéniture, à coups de bonbons emballés… »
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