Tu sais que tu es atteinte du syndrome de matantitude…
Quand le samedi soir vers 21h00, tu es déjà bien emmitouflée sous tes couvertures, lisant ton roman, entourée de tes chats.
Quand tu préfères rester chez vous le soir du Nouvel An ou de la Fête nationale, avec ton chum et tes enfants, en pyjama et en pantoufles, à écouter un bon film avec du popcorn.
Quand pour toi une soirée wild, c’est quand tu passes la soirée avec un ou deux couples d’amis, à boire un bon vin rouge de l’Espace Cellier, et que vous finissez ça vers minuit après une game de poker en sirotant une crème de menthe sur glace pour faire digérer le souper.
Quand tu fais garder tes enfants pour passer une soirée en amoureux au resto, et que finalement, toi et ton chum (qui lui est atteint de « mononclitude ») décidez de prendre un take out, d’enfiler votre linge mou et d’écouter deux-trois émissions de votre série préférée.
Quand tes collègues de bureau t’invitent à un 5 à 7 un soir de semaine, tu te mets à rire aux larmes en pensant que c’est une bonne blague.
Quand un hangover (si ça t’arrive encore) te dure au moins trois semaines.
Quand tu es rendue une experte en thés, tu connais toutes les sortes, les arômes, les meilleurs endroits pour en acheter. Tu en fais faire la dégustation à toutes tes amies qui franchissent le seuil de ta porte et en discutes une bonne partie de la soirée.
Et toi, tu t’assumes en tant que fille atteinte du syndrome de matantitude, et même si tu sembles bien plate aux yeux de certains, le jugement des autres, ça fait un bout que tu t’en moques. T’as déjà été pas mal plus sur le party, mais maintenant, tu préfères la tranquillité de ton petit nid douillet que tu as construit au fil des années, et rester à veiller sur tes oisillions.
Et ça, ça te satisfait pleinement.
Et toi, souffres-tu aussi du syndrome de matantitude ?
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