tired mother with baby

À toi, la maman forte mais si fragile

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Tu es une femme forte. Tu le sais. Et on te le dit souvent aussi. On admire ta force de caractère et tu es fière de ce trait de personnalité qui te définit.

Tu es fière de regarder en avant avec détermination pour faire ta vie, et non pas la subir.  Tu sais qu’il n’y a pas de raisons, autres que celles que tu te donnes, de ne pas t’accomplir. Tu es fière de ne compter sur personne d’autre que toi pour obtenir ce que tu veux et pour créer ton bonheur.  Tu sais que tu as tout ce qu’il faut pour y arriver.

Dans l’adversité, dans les difficultés, dans ce que la vie t’apporte d’épreuves, tu fais face, la tête haute. Parfois, tu portes ta vie à bout de bras parce que tu es assez solide pour le faire.  Tu es tombée, souvent, mais tu t’es relevée, tout le temps.

Contre vents et marées, tu te tiens toujours debout. Dans les grosses tempêtes, oui, mais dans le quotidien, surtout. Dans l’accumulation de toutes ces petites choses qui t’usent au fil des jours.  Quand ta vie ne va pas exactement comme tu le voudrais. Quand tu es épuisée, mais que tu continues d’avancer. Quand tes plans changent, contre ta volonté, que tu dois t’adapter et que tu changes de cap plus vite que tu t’en croyais capable. Quand la peur te ronge le cœur, mais que tu fonces quand même, tête baissée, parce que pour toi, il n’y a pas d’autres options.

Ça, c’est toi, la femme forte, celle que l’on voit.  En fait, c’est celle que tu laisses paraître.

Parce qu’en vérité, tu es si fragile, parfois.

Parce que certains matins, tout est juste trop.

Certains matins, t’as besoin qu’on te prenne la main.  T’as besoin de sentir que tu peux baisser les bras un peu, quelques minutes, quelques heures, quelques jours même, parfois.  T’as besoin de temps, pour toi, pour te reposer et pour laisser tes pensées se poser.

Parce que certaines journées, ta force, elle s’épuise, complètement.

Certaines journées, l’anxiété gagne sur tes pensées, l’épuisement est juste trop grand.  Tu te demandes comment tu vas arriver à passer à travers une autre journée.  Comment tu vas faire pour rester forte.  Comment t’as fait pour l’être autant, jusqu’à présent.

Parce que certains soirs, ta force te pèse plus qu’elle ne te porte.

Certains soirs, t’as besoin de pleurer toutes les larmes de ton corps, jusqu’à épuisement.  T’as besoin qu’on sèche tes larmes, doucement.  T’as besoin qu’on te serre, tendrement.  T’as besoin d’être celle dont on prend soin, l’espace d’un instant.

Et cette fragilité que tu ressens parfois, elle t’est nécessaire.  Tu es forte parce que tu te permets d’être fragile quand c’est ce dont tu as besoin.

Parce que tu préfères plier délicatement quand c’est le temps, pour ne pas craquer, simplement.

Crédit : Africa Studio/Shutterstock.com

Méliane

Je suis la maman pas toujours zen de 4 amours qui ont entre 5 et 12 ans. Je vous entends d'ici: "Quatre!!! Oh! que ça fait une belle famille ça!" Oui, tellement. Ça fait aussi parfois de moi une maman à boutte, mais qui l'assume. Parce qu'un enfant prend chaque seconde que sa mère lui offre, j'ai dû apprendre à me garder des minutes à moi et à accepter que je peux le faire tout en étant une bonne mère.

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3 Comments

  • Wow je ne sais quoi dire ce texte décrit tellement ce que je vis je t en remercie pour ce bon texte

  • Wow ce texte m’est apparue dans mon actualité au moment où ces mots décrivent exactement ce dont j’en vis présentement avec mon premier bébé de 3 mois . Sa fat du bien de savoir que j’en suis pas là seul à me sentir comme ça merci énormément ?

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