Ça se peut que toi, être mère au foyer, ça t’attire pas pantoute.
Ça se peut que toi, sortir d’la maison, jaser avec des adultes de sujets d’adultes pis d’avoir une vie sociale trente-cinq heures semaine, ce soit un besoin fondamental.
Ça s’peut aussi que toi, malgré le fait que t’aimes tes enfants plus que tout au monde, tes chaudrons pis tes planchers eux autres, tu juges qu’ils n’ont pas autant besoin de ta présence.
C’était clair que tu voulais des enfants, mais ce l’était aussi que ta carrière ne pourrirait pas au fond d’un tiroir non plus.
Quand tu regardes tes amies qui elles, ont fait le choix d’être mamans à la maison, t’en reviens juste pas.
T’en reviens pas parce que toi, malgré le fait que devenir une mère figurait au premier rang de ta bucket list, jamais tu ne pourrais accomplir tout ce qu’elles font dans une journée. Jamais tu ne pourrais consacrer ta vie à ta progéniture avec autant de bonheur et de joie de vivre. Quand t’as une journée d’congé, tu te retiens à deux mains pour pas shipper les p’tits à garderie pis chiller sur ton divan toute la journée.
Toi, t’as besoin de voir du monde idéalement en âge de consommer de l’alcool, pas qu’elles, elles ne le font pas, mais on se cachera pas qu’après leurs journées de fous à courir après leur marmaille où se chevauchent souvent un terrible two pis un fucking four, elles sont brûlées, perte totale.
Toi, t’as besoin de dealer avec tes clients fatigants même s’ils te tapent tout autant sur les nerfs que tes enfants une journée de pleine lune où ils ont skippé la sieste. De gérer des crises, autres que celle de bacon, ça t’fais t’sentir un peu plus accomplie.
Toi, ça te rend vivante pis ça te fait apprécier mille fois plus tes moments en famille. Pis tu sais quoi? C’est ben correct de même! Ça en prend des femmes de tête et de carrière pour faire évoluer notre société! Pis ça prend aussi des belles p’tites mères au foyer pour faire de la place dans les garderies pour les mères qui, bien qu’elle les aime plus que tout au monde ses enfants, elles ont besoin d’un petit répit!
Pis tes enfants là-dedans, peu importe le choix que tu fais, ils ne te jugeront jamais. Des jours, ils vont donc s’trouver chanceux d’aller à la garderie, pis d’autres y vont envier le p’tit voisin qui reste avec sa maman toute la journée.
Anyway, le gazon est toujours plus vert chez l’voisin, ça fait que vas-y avec ton coeur.
Disons qu’une p’tite mère au foyer peut aussi être une femme de tête.
Je comprends le besoin de carrière.
Psr contre avoir envie d’enfants et ne pas être capable de passer une journée avec… Je me dis que c’est plus rèpondre à l’envie d,être comme tout le monde, sans réaliser ce wue c’edt vraiment… Donc peut être ne pas svoir assez réfléchi. Ça me fait franchement de la peine pour les enfants.
Oh mon dieu que le « ptit mère au foyer » ma rentré dedans aussi. Cest tellement ressenti comme diminutif dans le texte je trouve. Ah non c’est vrai « nous les petites mères au foyer » ont pas assez de jugeote pour émettre quelque opinion qui soit… c’est vrai…
Quand j’ai eu des enfants, j’ai voulu travailler à temps partiel pour profiter de les voir grandir.
Maintenant que numéro 2 entre à l’école, j’ai flippé à voir que mes journées se réduiraient à faire le taxi pour les emmener et ramener 4 fois par jour, avec des lessives et du ménage entre les allers-retours.
Je ne suis pas patiente, je n’aime pas le bricolage ni cuisiner. J’haïs faire le ménage.
Faque je retourne à temps plein, pis avec les sous je paierai une femme de ménage pis la garderie, pis c’est à peu près tout.
Oui je passerai moins de temps avec mes amours, mais j’aurai aussi plus de patience et de plaisir à être avec eux. J’ai besoin du défi intellectuel d’une carrière, et sauf exception on ne fait pas carrière avec un temps partiel.
J’ai une immense admiration pour les mamans au foyer, mais ce ne sera jamais moi, jamais ce que je suis.
Une maman frustrée devient à mon sens forcément une moins bonne maman.
C’est ce que je me dis pour moins ressentir la culpabilité que des commentaires comme celui de Laurence participent à provoquer.
J’estime que le meilleur moyen pour que mes enfants soient épanouis, c’est que les parents le soient déjà de leur côté.
Chacun ses choix, chacun son chemin. Chacun sa parentalité.
Merci pour l’article.