Mon garçon,
Être ta maman est de loin le rôle le plus important que la vie m’ait confié. Et même si je croule parfois de fatigue, même si je doute parfois d’être à la hauteur de la petite personne incroyable que tu es et même si je soupire parfois trop bruyamment, ma vie est parsemée des plus beaux moments de bonheur depuis ta naissance.
Lorsque tu es né et que ta petite main s’est agrippée à la mienne pour la première fois, j’ai cru que mon cœur allait éclater de bonheur. Je ne savais pas qu’il était possible d’aimer autant. Je ne savais pas qu’il était possible d’être aussi heureuse de croiser pour la première fois le regard d’un inconnu. Le plus petit des inconnus déjà devenu la personne la plus précieuse à mes yeux.
Lorsque tu as parlé pour la première fois, mon cœur s’est gonflé de fierté. Le son de ta petite voix l’a rempli d’une joie que seules les mamans connaissent. Un joie qui s’est décuplée lorsque tu as dit « maman » et qui a continué de grandir toutes les fois où tu as ajouté un mot à ton petit répertoire, faisant de nos échanges un moment magique où la difficulté de nous comprendre qui existait au départ a peu à peu cessé d’exister.
Lorsque tu cours vers moi et que tu enlaces mes jambes de tes petits bras à la fin d’une journée de travail qui m’a semblé interminable, je ferme les yeux l’espace d’un instant et mon cœur soupire de soulagement de te retrouver, de sentir le parfum de tes cheveux d’enfant et d’admirer tous les chefs-d’œuvre que tu as dessinés, peints ou construits et que tu te presses de me montrer en riant.
Lorsque nous nous installons à table le soir et que tu me racontes ta journée entre deux bouchées de spaghetti, mon cœur retrouve la paix. Parce qu’à défaut de pouvoir vivre toutes ces minutes que tu passes avec d’autres alors que je suis au travail, j’ai droit à un récit intégral. Dans tous les détails. Et je me gave de ces petits moments, je range toutes les histoires que tu me racontes dans ma boîte aux trésors pour me rappeler ton enfance quand tu seras grand.
Lorsque tu te couches le soir et que tu me demandes de t’embrasser une dernière fois alors que je te dis bonne nuit derrière la porte entrebâillée, mon cœur s’emballe un peu et je souris, heureuse de réaliser que tu as toujours besoin de moi, ta maman, malgré le temps qui file entre nos doigts, malgré l’autonomie que tu réclames un peu plus chaque jour.
Mon garçon, être ta maman est de loin de rôle le plus important que la vie m’ait confié. Et plus rien ni personne ne saura jamais combler mon cœur de bonheur comme seul toi sais le faire d’un simple sourire, d’une douce caresse sur ma joue ou d’une comptine inventée de toutes pièces chantée en riant.
Je t’aime.
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