Avec le début du mois de mai vient bien souvent la planification de tes vacances estivales en famille. Afin de t’éviter de refaire les mêmes erreurs pour une quatrième année d’affilée, voici les huit choses à éviter.
#1 Les longs trajets
Tu pars toujours en te disant que ça va bien aller, que t’as tout prévu avec tes p’tits jeux de voyage pis tes chansons, que les enfants sont assez grands, qu’ils sont capables de patienter. Sauf que la vérité, c’est que dès que vous allez tourner le coin de la rue, ton p’tit va te demander quand est-ce que vous allez arriver, qu’après quinze minutes, tes p’tits jeux de voyage vont avoir pris le bord pis que t’en pourras plus de chanter des chansons plates de colonie de vacances pis de faire des devinettes. Ça fait que va pas trop loin. Ou amène une tablette électronique. Oui, cet infâme appareil qui va te permettre de respirer au moins une grosse heure.
#2 Les piscines publiques
T’as pas de piscine chez vous parce que tu trouves que c’est ben de l’entretien pis que la piscine publique est juste à côté anyway. T’as pas tout à fait tort. Sauf que la réalité, c’est qu’il y a des bonnes chances que le jour où tu vas vouloir t’y rendre, possiblement en pleine canicule, tu ne seras pas la seule à avoir eu cette brillante idée, qu’il n’y aura pratiquement plus de place dans ladite piscine et que toi ainsi que ta progéniture allez manger deux ou trois frites dans la face et/ou une couple de ballons tout en tournant sur vous-mêmes dans votre pied carré d’espace avant d’aller installer votre serviette sur l’asphalte pour vous détendre confortablement. Je t’épargne le moment où ton p’tit aura envie de pipi ou celui où tu vas vouloir aller te changer et découvrir qu’un vestiaire de piscine à deux heures et quart, ça sent pas le bonheur et ça n’y ressemble pas non plus.
#3 Les fêtes de quartier
Toutes les fois qu’on annonce une fête de quartier par chez vous l’été, t’es emballée. Comme si tu avais oublié le line-up pour entrer, celui pour manger ton hot-dog frette gratis, l’autre pour embarquer dans le seul et unique jeu gonflable disponible pour quatre cents enfants pis la crise de bacon de ton p’tit pour avoir une slush à cinq piastres. Ça te revient ? Parfait. Ça fait que j’ai pas besoin de te rappeler à quel point tu as cuit tout l’après-midi à la dernière fête qui se tenait dans un parking pas d’ombre où vous vous êtes présentés ni de la musique des années 90 qui a joué tout le long.
#4 Les pique-niques
En tant que mère, quand tu penses pique-nique, tu penses toujours à quelque chose de bucolique sur une belle nappe carreautée avec plein de produits frais et des enfants qui gambadent pendant que tu relaxes au soleil. Dans les faits, la plupart du temps, si tu n’oublies pas d’amener une couverte, auquel cas tu te ramasses avec le gazon qui te mange les jambes parce qu’il n’y a pas de tables à pique-nique libres, tu passes le plus clair de ton temps à ramasser des boîtes de jus qui tiennent pas debout, à t’écraser des fourmis sur les bras et à manger des sandwiches jambon fromage tièdes et des bébés carottes javellisés. Ça dure plus ou moins quinze minutes pendant lesquelles tes enfants te demandent quand est-ce qu’on mange le dessert et tu remballes le tout. Y’a pire. Mais ça ne ressemble pas forcément au picture que tu te figurais.
#5 L’hôtel
Tu te gâtes pas souvent pis tu te dis qu’une nuit à l’hôtel, c’est une maudite bonne occasion de laisser quelqu’un d’autre prendre soin de toi pis ta famille. En théorie, c’est beau. En réalité, tu vas te tuer à coucher tes p’tits dans le lit voisin du tien sans fermer la télé ou la lumière dans le but de vivre un minimum passé huit heures avec ton chum pis ta nuit va prendre fin abruptement vers 4h30-5h00, quand tes p’tits, ben énervés de dormir ailleurs que dans leurs lits, vont se lever. Sauf que vous n’aurez rien d’autre à faire que de tourner en rond dans votre chambre jusqu’à sept heures parce qu’à quatre heures du matin, y’a pas grand âme qui vive. Tu vas revenir de là brûlée et tu vas te dire qu’il n’y a pas meilleur endroit au monde que ton lit à six heures le soir.
#6 Les soupers qui finissent tard
C’est l’été, il fait beau et tu te dis que les p’tits peuvent ben veiller un peu. Ça fait que tu les traînes dans un paquet de soupers d’amis et de famille. Avec un peu de chance, tes hôtes (ou toi-même) avez prévu des activités pour occuper les petits et la soirée peut (possiblement) se passer rondement auquel cas tu as le temps de prendre un minimum d’un verre de vin sans te lever. Sinon, c’est le festival de l’entertainment qui commence et tu dois déployer des moyens considérables pour amuser les troupes qui manifestent de plus en plus de signes de fatigue plus que la soirée avance. Au retour, si tes p’tits ne s’endorment pas dans le char, ils sont plus du monde. Et le lendemain, au lever, tu trouves le temps long avec ta gueule de bois pis tes p’tits s’endurent plus après midi. Pis personne n’y échappe. Personne.
#7 Les feux de camp
Qui dit été dit feu de camp parce que l’idée d’un feu de camp, c’est toujours magique quand on omet qu’on start ledit feu à la tombée de la nuit (soit, trop tard) alors que les p’tits sont déjà brûlés, qu’on mange des guimauves alors qu’il est à son apogée (parce qu’attendre la braise nécessiterait d’attendre jusqu’à onze heures et demie), que tout le monde rentre à dix heures en chialant avec un gros mal de cœur pour cause d’overdose de sucre et que t’es non seulement due pour donner le bain parce que tout le monde sent le cochon cuit sur la broche, mais aussi obligée de te taper une brassée de lavage pour la même raison.
Ça fait que voilà, cette année le rappel est fait pis t’es prévenue.
Bonnes vacances là !
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