Tu lis le titre et tu sais déjà de qui je te parle. Tu le sais parce que t’en as une de celles-là dans ton entourage. Ta collègue, ton amie, ta cousine, ta belle-sœur ou même ta propre mère. Cette femme, pas toujours maman, qui t’envahit de son fait-semblant et de sa traînée de jugements.
Tu sais, cette fausse parfaite, qui t’étouffe sournoisement de son agressivité passive. Cette femme à l’expérience de vie grosse comme la terre qui te gratifie de ses commentaires merveilleusement valorisants. Tu sais, celle qui débute trop régulièrement ses phrases par : je ne suis pas du genre à juger là, mais…
Cette fausse romantique qui vit une histoire sans faille, sans difficulté avec un homme irréprochable et qui te raconte sa vie amoureuse comme si un halo de soleil et le son du violon la suivaient en permanence.
Cette fausse lucide qui prend plaisir à dire (et croire) que jamais elle n’aura envie de personne d’autre que de son cher et tendre pour le reste de leur inexplorée future vie. Et qui plus est, que lui aussi pense comme elle.
Cette fausse parfaite qui, chaque fois que tu lui confies ta déception, te rétorque que son homme ne lui ferait jamais ça à elle.
Cette fausse humaine qui prétend ne jamais avoir besoin de temps pour elle, de paix, de silence, de vice ou de quiétude, ou en tous les cas jamais plus qu’une couple d’heures, cette limite temporelle du socialement acceptable.
Cette fausse docteure qui te diagnostique une dépression chaque fois que tu daignes lui partager ton momentané et universel sentiment d’à-bout-de-toute.
Cette fausse empathique qui chaque fois que tu lui partages un problème familial te raconte avec son sourire tout grand la belle nuit, belle attitude et belle digestion de ces aussi doux que merveilleux enfants.
Cette fausse amie qui ne salue jamais tes réussites, qui t’oppresse de ses peurs et qui ne te valorise jamais, sauf devant autrui pour pouvoir glorifier sa belle compétence sélective en amitié.
Cette drôle d’amie faussement ouverte d’esprit qui te juge ouvertement et sans fondement. Celle qui semble croire que la vie n’est que le reflet de notre école secondaire. Comme si le monde ne détenait qu’une poignée de coolitude et qu’il fallait se battre pour en prendre sa part. Comme si tout ce que tu es lui enlevait un morceau d’univers. Comme si ta richesse la rendait plus pauvre. Comme si ta valeur la diminuait automatiquement. Cette fille qui a besoin de se sentir meilleure et en hauteur pour avoir l’impression d’exister.
Tu la connais toi aussi hen ?
Alors, dis-moi fille, pourquoi on la garde dans notre vie cette jalouse faussement heureuse là?
Si tu as autant de mal avec une amie et que tu penses tout cela d’elle, peut-être n’êtes vous pas des amies. Sincèrement, si elle met cette façade c’est fort probablement qu’elle est très malheureuse. Pour ce que tu fais de ce qu’elle dit, comment tu la laisses t’atteindre ça t’appartien. Si elle était ton amie, tu aurais probalement compris son malheur il y a longtemps, tu aurais mis les pendules à l’heure et vous seriez à bâtir une relation solide ou vous auriez entrepris des chemins différents.
bonjour,
pourquoi garder cette personne dans ta vie si tu en pense autant de mal? Ne pourrais tu pas simplement faire le ménage et sortir cette personne si néfaste de ta vie ? il n’y a aucune bonne raison qui justifie ta plainte sur internet….