J’adore être maman. Je n’échangerais ma place pour rien au monde… Bon ok, peut-être bien que des fois, un samedi matin bien fatiguée, je l’échangerais contre quelques heures de sommeil de plus.
C’est ce que je trouve le plus difficile dans mon rôle de maman, c’est de ne plus être maître de mon sommeil.
T’sais, le samedi matin quand tu dormirais au moins jusqu’à ce que le soleil commence à se lever, mais que ton cadran sur deux pattes décide que c’est ben plus agréable de se lever pendant qu’il fait encore noir parce qu’on peut voir les étoiles ?
T’sais, quand, un mercredi soir, après une grosse journée de travail, te traverse l’esprit que tu pourrais peut-être aller dormir deux heures plus tôt pour récupérer et que, surprise, ton petit se réveille en pleurs une fraction de seconde après que tu t’aies glissé les foufounes sous la couette ?
T’sais, quand ton besoin de sommeil est aussi frappant que les rayons UV d’une cabine de bronzage et que la chair de ta chair est comme qui dirait étonnamment malade. Pis là, choisis dans le tas : gastro, rhume, sinusite, otite, varicelle, amygdalite ou n’importe quel autre microbe qui s’incube dans les milieux de garde. Peu importe laquelle, pour les cinq prochaines nuits, je t’annonce que ton p’tit ne dormira pas et toi non plus. Et je t’annonce par le fait même que les six journées suivantes ne seront pas plus reposantes, parce que c’est toi la chanceuse sur qui le microbe de ton enfant va se garrocher.
Pis là, essaye pas de me dire que je peux faire une sieste dans la journée. Sorry, mais ce bonheur-là n’arrive que dans les films de Disney. Parce qu’ici, les siestes sont entrecoupées de chialage parce que le frère bouge trop pis ça dérange, la petite sœur chante tout haut parce qu’elle, ça lui tente pas de dormir ou encore plus probable, les voisins décident de passer l’aspirateur ou la tondeuse au même moment. Pis quand tout le monde dort enfin et que ton âme se laisse aller dans les bras de Morphée, tes petits monstres décident forcément qu’ils ont assez dormi.
Fait que oui, c’est ça. J’adore mon rôle de mère. J’en suis fière et je ne changerais pour rien au monde ma place… Sauf quand le sommeil s’empare de moi.
On dirait que là, mon rôle pourrait devenir négociable.
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