46 jours. 46 jours de privation, de rages, de moments de faiblesse et de détermination! La carême est (enfin) fini, et voici le bilan de nos collabos-testeuses!
Mélissa Brassard, carême de dessert
Oh boy, je vais l’avouer, ça n’a pas été facile. Surtout ces derniers jours, je commençais vraiment à ressentir l’envie de manger du sucré plus souvent, ça a occupé beaucoup mes pensées. J’ai été tentée aussi de compenser d’autres façons (genre en demandant à mon chum d’aller acheter du Pepsi, chose qu’on ne boit jamais à la maison en temps normal). J’ai eu deux moments de faiblesse, dont une fois alors que je recevais à souper chez moi. Ça ne se fait pas de recevoir sans dessert, et une fois que je l’ai eu devant moi, dans la bonne humeur du moment, je m’en suis accordé une part. Malgré tout, l’important est que durant ces 46 jours, j’ai consommé certainement 80% moins de sucre qu’auparavant. Je ne prétends pas que je vais maintenir ce rythme à long terme, mais si je réussis à rester dans le juste milieu entre mes habitudes d’avant et ces longues semaines de carême, je serai définitivement gagnante! Ceci dit, aujourd’hui, c’est fini pis on est au lendemain de Pâques, alors give me a break et à moi le CHOCOLAT!!!!
Lysiane Beaubien, carême de bière
Pardonnez-moi mes sœurs, car j’ai péché. Fin mars, après une dure semaine où les éléments se sont déchaînés en succession de style marde-blanche-interminable, je me suis pété la fiouse dans une pinte houblonnée. À demi-savourée pour cause de honte. Sinon, le carême a été pour moi une occasion de faire découvrir à mon foie d’autres alternatives alcoolisées, question de conserver un minimum de cirrhose active. Cheers, là!
Cyntia Dubé, carême de fastfood
Je mentirais de dire que j’ai compté les heures pour m’empiffrer de friture. Je mentirais de dire que ce fut un succès parfait, mais je suis satisfaite. Je n’ai pas que fui les restos à l’odeur presque goûteuse, j’ai même tenté l’expérience de mieux choisir et préparer les repas maison. Je me rends compte que tout est une question d’habitude et surtout que je cède souvent parce que le temps me manque dans la vie. J’aurai donc gagné du temps en famille à préparer des repas en équipe, mais aussi perdu le contrôle du ménage de cette zone. Faut choisir ses combats.
Kim Morin, carême de chips
Vous ne pouvez me voir, vous qui me lisez avidement, avec l’espoir au cœur de découvrir que j’ai été forte, solide et que j’ai fermé ma cavité buccale pendant ces 46 atroces journées. Non, vous ne pouvez voir le rouge qui me monte au visage et la tête fléchie par tant de honte, car oui j’ai flanché (dis-je dans un sanglot non dissimulé). J’ai flanché en m’empiffrant en cachette, et dans un froid sibérien (pour que personne ne constate mon insuccès), de croustilles bien croquantes, et ce n’était même pas agréable. Échec sur toute la ligne. Je m’en repens! J’ai quand même pu découvrir au fil de ces journées, que des pains pitas secs et saupoudrés d’épices peuvent faire »la job » quand l’état de manque se fait sentir. J’ai découvert ma débrouillardise, ce n’est pas si mal. Je vais maintenant aller en croquer une, et ce, sans honte!
Marie-Hélène Tremblay, carême de tabac
Mon Dieu, pardonnez-moi car j’ai péché. Oui, flanché au 3/4 du parcours, j’ai recommencé à fumer. Me revoilà donc au point de départ. Je vous mentirais si je vous disais que je ne suis pas déçue de moi-même, mais je me console en étant optimiste de réussir dans les prochaines semaines, et que ce n’est pas tant l’objectif en soi l’important, mais tous les efforts que l’on met pour y parvenir qui sont de petites victoires. Mes timbres de nicotine sont achetés pour le deuxième round; j’ai perdu une bataille, mais pas la guerre.
Marie-Ève Piché, carême de café
46 jours sans café. Considérant que je pouvais facilement boire 5-6 cafés par jour, je n’étais pas certaine de pouvoir y arriver. Ce fut pour moi une demi-réussite seulement. Car, bien que j’aie résisté au café tout au long de mon défi, je bois maintenant 5-6 …. thés par jour ! Au final, je ne sais pas trop quelle leçon en tirer…. Je m’en vais de ce pas au Starbucks réfléchir à cette question devant un grande latte macchiato. Ciao !
L’équipe de La Parfaite Maman Cinglante
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