À toi, la blonde de mon père, j’aimerais te dire merci.
Merci d’être tombée amoureuse de mon père et d’avoir ainsi fait partie de ma vie.
Merci pour le nombre incalculable d’heures que tu as passées à rassurer la petite fille que j’étais, l’adolescente perdue et sensible que j’étais et la femme et maman parfois à bout de souffle que je suis aujourd’hui.
Merci de m’avoir permis de te regarder avec mes petits yeux curieux d’enfant te mettre du »jour à lèvres » et de m’en avoir mis devant mes demandes silencieuses.
Merci pour toutes les fois où je t’ai réveillée en panique parce que j’avais fait un cauchemar et tu m’as permis de me blottir entre papa et toi pour me réconforter.
Merci de m’avoir laissé le temps d’apprendre à te connaître. Merci de m’avoir laissé rester être la femme la plus importante dans la vie de mon père.
Merci de m’avoir comprise quand j’étais dans ma crise d’adolescence, de m’avoir donné de l’espace et d’avoir ouvert tes bras quand j’en ai eu le plus besoin.
Dans les films de Disney, les belles-mères sont souvent méchantes et cruelles. Dans mon conte de fées à moi, ma belle-mère est la gentille reine qui aime sa belle-fille comme si c’était la sienne.
Les belles-mères sont souvent dans l’ombre des mères, mais elles sont tout aussi importantes et parfois plus. Elles ont un impact aussi grand dans nos vies et elles nous inculquent les belles valeurs qui nous suivront toute notre vie. Elles nous apprennent des choses d’une autre manière, d’un autre point de vue.
Merci. Je t’aime.
MARIKA JOHANNESEN |
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