Avant, je savais beaucoup de choses au sujet de la maternité. Je les comprenais avec ma tête. Puis, je suis devenue maman. Et j’ai compris avec mon cœur.
En devenant maman, j’ai compris qu’on peut se lever à l’infini dans la même nuit juste pour entendre quelqu’un respirer. Et y retourner juste pour être certaine. Encore.
J’ai aussi compris que choisir ses batailles, c’est parfois simplement acheter la paix. Certaines victoires se savourent dans la subtilité.
Et j’ai compris l’angoisse dans une foule, celle de perdre cette précieuse petite main.
En devenant maman, j’ai compris qu’on peut ressentir la plus enivrante fierté et la plus désespérante exaspération, dans la même minute. Parfois dans la même seconde.
J’ai aussi compris que tout l’amour du monde ne peut à lui seul remplacer l’encadrement et la discipline. Que par moments, ça brise vraiment le cœur.
Et j’ai compris que parfois, faire de son mieux, c’est déjà réussir à faire l’impossible.
En devenant maman, j’ai compris la vraie définition du mot culpabilité. Et celle de ses synonymes. Sous toutes leurs formes.
J’ai aussi compris qu’une crise de bacon en public à deux ans n’est pas toujours le résultat d’un manque de rigueur parentale. Qu’un sourire empathique entre mamans peut changer le cours d’une journée.
Et j’ai compris l’inquiétude et la crainte devant une grosse fièvre. L’impuissance devant la souffrance. La frustration de tellement vouloir prendre sur soi ce qui ne va pas, sans jamais pouvoir le faire.
En devenant maman, j’ai compris qu’on peut pleurer à grands sanglots devant le premier spectacle d’école. Que la fierté sur le visage de son enfant est tout simplement indescriptible et magique.
J’ai aussi compris que tous les parents n’ont pas les mêmes valeurs. Que parfois, certaines amitiés peuvent en souffrir. Ou en mourir.
Et j’ai compris que neuf mois, c’est court. Mais que neuf mois, ça peut aussi être très long.
En devenant maman, j’ai compris que la fatigue peut être sans fin. Et qu’on peut continuer de fonctionner, même quand on pense qu’on n’y arrivera pas. La force maternelle qui vient de nulle part et de partout à la fois.
J’ai aussi compris qu’on peut avoir le cœur gonflé d’amour à en avoir de la difficulté à respirer. Avoir le souffle coupé à tant aimer.
Et j’ai compris la véritable signification de l’amour inconditionnel. Le vrai.
En devenant maman, j’ai compris avec mon cœur que je ne serais plus jamais la même.
J’ai aussi compris que le monde qui m’entoure ne serait plus jamais le même non plus.
Et j’ai compris que c’est un immense privilège.
Merci mon enfant.
ISABELLE CLERMONT |
Woooow….! Les mots juste comme on les ressent sans jamais en parler 🙂
Bravo pour ce teste très touchant
oups, texte
Un superbe texte qui défini très bien pe mot maman dans tous les sens du terme…merci xxx
Wow je pleure. Très touchant et très vrai.
Digne d’une description dans le Larousse 2018. Bravo! Je ressens exactement ça depuis que je suis maman. Merci pour ces beaux mots! Xx
C’est un très beau texte. Toutefois, je pense au papa et c’est tout autant vrai pour lui aussi 😉 ! Ce texte aurait pu s’intituler « En devenant parents, nous avons compris avec notre cœur ».
Vous avez un don d’écriture… un don pour dire ce que plusieurs ressentent… merci.. continuer svp!??
Magnifique texte.
Superbe ! Des mots justes, simples et efficaces.
WoW j’aurais pas mieux dit tu écris aussi avec ton cœur se qui fait que texte viennent me chercher. Tu écrit la vérité ma de plusieurs bravo ??
Texte magnifique! Très touchant!❤
Les gens sans enfant ont aussi un cœur et comprennent aussi avec leur cœur… Ce n’est pas le monopole des mamans… Cet amour inconditionnel « le vrai » je le vis avec mon conjoint. Et oui cela existe. Je vous souhaite de tout cœur de vivre et partager un jour un amour si fort. ❤️