Mon petit trésor, je veux simplement te dire, encore, à quel point je t’aime, de plus en plus fort chaque jour, d’un amour difficile à comprendre, que seul un parent qui pose son regard sur son enfant peut saisir.
Je t’aime à l’aube, au soleil levant, les cheveux tout ébouriffés. Dans la morosité des jours de pluie, dans la pénombre de la nuit, lorsque tu t’endors, même quand je dors.
Je t’aime grand comme l’univers, plus grand que tous les océans réunis. Dans toutes les langues, sur tous les continents et dans tous les fuseaux horaires. Lorsque nous sommes ensemble collés-collés, ou lorsque nous sommes éloignés. Quand tu m’accueilles à mon arrivée, comme si j’étais la 8e merveille du monde.
Je t’aime les journées où je dois moucher ton petit nez, les nuits où ta toux et la fièvre nous réveillent à toutes les heures. Avec mon inquiétude et mon impuissance face à la maladie.
Je t’aime lorsque tu t’émerveilles et au moment où se dessine sur ton visage un air coquin, présageant un mauvais coup. Malgré ma fatigue, ou mes mauvaises journées, quand j’ai l’air fâché ou exaspéré. Lorsqu’on se chicane, ou qu’on se chamaille.
Je t’aime dans tes victoires, autant que dans tes défaites. Avec tes grandes qualités, et tes petits défauts.
Je t’aime aux changements de saisons, lors de l’éclosion des bourgeons au printemps, sous les rayons chauds de l’été, dans la grisaille de l’automne et sous les flocons valsants de l’hiver.
Je t’aimais déjà lorsque tu étais de la grosseur d’un petit pois dans mon bedon, encore plus fort lors de ton premier souffle et je t’aimerai sans l’ombre d’un doute jusqu’à mon dernier.
Je t’aime au-delà de tous ces mots, tout le temps, partout, je ne veux jamais que tu en doutes.
Maman
Laisser un commentaire