Devant l’accumulation des petits désagréments dans ta vie quotidienne, tu te disais peut-être que tu étais vraiment badluckée ou que tu étais tombée sur un lot particulièrement défectueux d’enfants. Mais non. Aujourd’hui, laisse-moi te présenter une loi de l’univers qui va expliquer bon nombre de tes malheurs : la Loi de Murphy.
Selon cette loi, tout ce qui est susceptible de mal tourner tournera nécessairement mal. L’exemple classique : tu te prépares une toast. Ton troizans déboule dans la cuisine en courant et te sert une mise en échec digne de la LNH. Non seulement échapperas-tu ta toast, mais tu peux être certaine que c’est le côté beurré qui frenchera ton plancher à la propreté douteuse, rendant impossible tout sauvetage de ladite toast. C’est ça, la Loi de Murphy.
Paraîtrait-il que cette loi a de sérieuses répercussions dans la vie de la maman moderne.
#1 Les planchers propres
Si tu te demandais pourquoi 95% des dégâts surviennent sur un plancher fraîchement lavé, ne cherche plus. Si, par miracle, tu trouves le temps de faire ton ménage, tu sais maintenant que les chances que ta maison reste propre plus de deux heures sont quasi nulles.
Variante : les taches de sauce spaghetti sont aux vêtements blancs ce que les dégâts sont aux planchers propres. Tiens-toi le pour dit.
#2 La gastro
La gastro débarque chez toi ? Je suis prête à te parier un petit deux que tu avais prévu quelque chose d’important le lendemain. Une soirée en amoureux, le « un an » de ta plus jeune ou le party de retraite de ton père. Si tu n’avais rien de prévu, c’est sûrement que tous tes draps de rechange sont au lavage ou bien que ta mini perce – encore – une dent. Ça serait trop bête que tu puisses dormir plus de trente minutes d’affilée pendant ta nuit. Parce que oui, la gastro, elle débarque toujours la nuit, jamais le jour. Ne cherche plus pourquoi.
#3 La routine du matin
Tu sais, le matin où tu fais un snooze (ou quatre) de trop. Celui où toute ta famille semble être en plein SPM. Ce matin où ton plus vieux met une éternité à s’habiller parce que, oui, il sait le faire seul maintenant. Tu ne t’es jamais demandé pourquoi c’est exactement ce matin-là que ta petite choisit pour exploser sa couche ? Genre, deux minutes avant votre départ pour la garderie ? Tout s’explique maintenant.
Variante : ce fameux matin-là, ça pourrait aussi être le matin de la première bordée de neige de la saison. Parce que ça ne suffisait pas d’être en retard dans ta routine habituelle, il faut en plus que tu t’assures que ta marmaille soit vêtue de l’équipement d’hiver standard. Entre une tuque et une botte-pousse-ton-pied-allez-aide-moi-un-peu, tu envoies un texto à ton boss pour lui dire que tu seras légèrement en retard.
#4 Les jouets
Tu profites du fait que ta progéniture joue tranquillement dans le salon (une fois n’est pas coutume !) pour aller te préparer un café à la cuisine, mais les cris affolés de ton grand ont vite fait de te ramener à la réalité et laissent présager le pire. Une fois sur la scène de crime, tu réalises que sa sœur a brisé son jouet. Mais pas n’importe quel jouet. Il fallait que ce soit Son. Camion. Préféré.
C’est la loi qui le dit.
#5 Les besoins naturels
Si par malheur ton enfant fait pipi dans sa petite culotte, il y a de fortes chances pour qu’il se tienne juste au-dessus de ton beau tapis au moment de l’incident. Ou qu’il fasse ça devant la visite. Ou les deux.
Variante : ce samedi, au cours de natation, tu as oublié la couche de piscine de ta fille. Ce n’est pas ça qui allait te faire rater une séance. De toute façon, c’est quoi les chances, que tu t’es dit. Un numéro deux dans la piscine, ça ne t’était jamais arrivé. Jamais avant aujourd’hui, je veux dire.
#6 Les technologies
Ton fils est malade et tu dois appeler à la clinique à 21h00 bien précisément pour prendre rendez-vous. Ton chum et toi êtes prêts.
20h58. Tu manques de batterie sur ton téléphone.
20h59. Le téléphone de ton chum sonne. C’est ta belle-mère qui appelle pour prendre des nouvelles de la famille.
Ça fait qu’arrête de croire qu’un nuage de malchance te suit partout où tu vas, fille. Tu es rien que victime de la loi de Murphy de la maternité. Comme chacune d’entre nous.
MARIE-ÈVE PICHÉ |
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