Je ne serais probablement pas maman à ce jour si tu n’avais pas été la mère que tu es. Je m’étais toujours promis d’être comme toi lorsque mon tour arriverait.
Avec du recul, je te lève mon chapeau. Visiblement, fonder une famille n’est pas si simple après tout. Maintenant, je tente de transmettre à mon fils toutes ces bonnes valeurs que tu nous as si bien inculquées au fil du temps. Toi qui nous as appris à dire «oui», à dire «merci», à dire «je t’aime». Toi qui nous a appris à pardonner, qui nous a appris qu’il est tellement plus agréable de donner que de recevoir.
Quand trop souvent je me remets en question sur le fait d’avoir procréé, tout s’estompe lorsque je vois fiston courir dans tes bras et vos yeux se remplir d’étoiles. C’est si beau à voir. Je parle peut-être pour toi, mais j’ai le sentiment que de t’avoir donné la chance d’être mamie te comble de bonheur au plus haut point.
Je suis persuadée que c’est universel pour toutes les grands-mamans aimantes de ce monde, mais à tes yeux, ton petit-fils c’est le plus beau, le plus fin, le plus drôle, le plus brillant et sans doute celui qui fait les plus beaux cacas.
Merci d’être là Maman, et ce depuis le tout premier jour de cette nouvelle aventure dans laquelle je venais de plonger.
Merci d’avoir réagi avec autant de réjouissance le jour où je t’ai annoncé qu’incessamment nous serions trois sous le même toit. Alors que moi, je tremblais encore à l’idée que ma vie venait de passer à un second niveau.
Merci pour ces longues nuits passées à nos côtés. Quand l’aube me paraissait si loin et que j’avais toujours les larmes au bord des yeux.
Merci pour tous les petits plats préparés avec amour pour me donner un répit. Parce qu’un bon roastbeef est de loin plus réconfortant qu’une toast au beurre de peanuts.
Merci d’avoir bercé et cajolé le petit être qui ne demandait qu’à être consolé. Alors que moi, je ne voyais plus la lumière au bout du tunnel.
Merci pour tous tes mots d’encouragement qui me font sentir que je suis toujours à ma place, dans l’univers de la maternité.
Merci de prendre la relève certaines journées, lorsque l’état avancé de mes cernes laisse paraître que je suis épuisée, même à cent pieds de ma face.
Merci de nous aimer autant. J’ai peine à croire que j’y arriverais sans toi.
Les années défilent et grâce au temps qui passe et à ton soutien, je prends de l’assurance. Je deviens confiante.
Et je te ferai probablement mamie plus d’une fois. Car tous les enfants devraient pouvoir profiter de la personne extraordinaire que tu es.
Je t’aime Maman.
ROSE-MARIE MARTEL |
Wow j’adore ton texte, tellement que je l’ai publier pour ma mère ❤