Parce qu’il me semble que le temps passe vite pis que ça fait des millénaires que ta main a effleuré la mienne pour la première fois, à grands coups d’étoiles dans les yeux pis de papillons dans le ventre.
Parce qu’il me semble qu’on a parcouru tellement de chemin et affronté tellement d’orages que je connais toutes les fossettes et toutes les rides qui tracent leur chemin sur ton visage par cœur.
Parce que rien au monde n’est plus rassurant que de poser ma tête sur ton épaule, blottir mon nez dans le creux de ton cou et sentir ton cœur qui bat. Même après six mois. Même après deux ans. Même après dix ans.
Parce que je croyais que le plus fort c’était mon père. Mais finalement, c’est toi. Toi, le grand gars sensible avec un cœur tellement grand et tellement pur qu’il peut abriter tous ceux qu’il aime et les protéger du mal.
Parce qu’il n’existe nulle part ailleurs un père aussi exceptionnel que toi. Parce que tu en doutes. Parce que tu te remets en question. Parce que ton visage s’illumine à chaque fois que tu poses ton regard sur la petite tête brune des petits êtres qui comptent le plus à tes yeux. Plus que toi. Plus que tout.
Parce ce que tout ce que tu es reflète toute la beauté du monde. Et parce que tu me donnes envie de devenir meilleure chaque jour.
Parce que tu es mon ami.
Parce que tu es mon confident.
Parce que tu es patient. Beaucoup trop patient.
Parce que tu te bats à mes côtés dans toutes les guerres du quotidien et dans toutes celles plus grandes que nous.
Parce que rien ni personne ne sait me donner le courage d’aller jusqu’au bout de moi comme tu le fais.
Parce que pour toi, mes projets ne sont jamais trop grands. Parce que pour toi, mes projets ne sont jamais trop fous.
Parce que tu me regardes et que tu crois en moi. Et parce que tout te réussit. Tout ce qui brille au fond de tes yeux.
Parce que tu me trouves belle. Encore. Et parce que tu me fais craquer comme la première fois. Toujours.
Parce j’ai toujours envie de toi. Et parce que tu as toujours envie de moi. Toujours, toujours.
Parce que toutes les fois que mes yeux se posent sur toi, je sais que je n’aurai plus jamais besoin de rien ni personne.
Je voulais te dire que je t’aime.
Et te demander si tu voulais bien le crier sur tous les toits du monde avec moi.
Quel beau texte! J’adore ?