Mon beau grand garçon,
Je voudrais que tu ne grandisses jamais.
J’ai peur d’oublier ta petite voix qui m’appelle à grands coups de maman.
J’ai peur d’oublier tes petits bras qui se referment sur ma jambe pour me retenir dans l’espoir ultime que je ne te quitte jamais les matins de garderie et les soirs de sortie.
J’ai peur d’oublier ta petite main dans la mienne au beau milieu de la rue, la douceur de tes cheveux de bébé dans mon visage le matin et l’odeur du creux de ton cou dans lequel je me blottirais jusqu’à la fin de ma vie si tu me le permettais.
J’ai peur d’oublier les comptines pleines de mots d’enfants inventés que tu chantes avec ta petite voix aiguë.
J’ai peur d’oublier les baisers plein d’amour que tu me souffles à l’heure du dodo.
J’ai peur d’oublier tous les pissenlits que tu cueilles chaque jour pour moi avec toute la galanterie de tes quatre ans.
J’ai peur de voir le jour se lever où tu ne me supplieras plus de venir jouer avec toi.
J’ai peur d’oublier la mélodie de ton rire de petit garçon puisque celle de tes premiers mois m’échappe déjà.
Mais ce qui m’effraie réellement au point d’espérer secrètement que tu arrêtes de grandir, c’est l’avenir qui t’attend.
Parce que le plus beau de tes sourires et de cette envie irrépressible que tu as de sauter dans les flaques d’eau ne te suffiront pas pour traverser la vie.
Parce que tous les bonbons durs et les caresses du monde n’achèteront aucune victoire et ne te préserveront d’aucune défaite.
Parce que toutes les choses simples qui te rendent si heureux aujourd’hui ne suffiront plus demain.
La vie est difficile et elle n’a rien à voir avec la partie de cachette perdue qui te tire une larme.
Je sais que tu es bien assez fort pour traverser la vie. Mais mon cœur de maman n’est pas certain de l’être assez pour te regarder la parcourir à grands coups de petites victoires, de grands amours, d’épreuves, d’échecs, de rêves brisés et de ruptures déchirantes.
Parce que l’innocence qui brille à travers tes yeux est tellement belle et que j’ai mal car je sais qu’elle s’éteindra forcément.
Je voudrais que tu ne grandisses jamais.
Magnifique j’ai eu les larmes aux yeux en lisant votre article ?
Bravo et merci pour cette lecture
CEST TOUCHANT MEME POUR TOUT LES VRAIS
Papa de ce monde qui font tout pour garder le rêve en soi et les rèves de leurs enfants, celle de leur Fammille et ce pour toute une vie, pour des siècles et des siècles, Amen.
Pierre-andré Geoffroy
Tres touchant !
J’en pleure…..je disais justement à mon garçon hier d’arrêter de grandir…. Quel beau texte!
C’est superbement touchant de vérité …
Texte très émouvant qui dévoile nos émotions secrètes.
Superbe texte tres touchant et tellement pleins de verite . je voudrais aussi que ma fille ne grandisse jamais que nous restions comme nous somme en se moment
Moi non plus, je n’arrive pas à les laisser grandir …
Ca me bouffe au quotidien …
http://ramada.paroledemamans.com/view/des-calins-et-des-bisous-pour-toujours
À proscrire!!! relation fusionnelle d’une maman avec son fils. Le sein jusqu’à cinq ans. Façon de parler mais un enfant, ce n’est pas une poupée qu’on catine pour soulager son manque d’affection. On n’ en voit assez dans notre environnement pour savoir qu’un tel comportement est hautement nuisible au développement de l’enfant et au bon fonctionnement du couple. Un enfant, c’est d’ailleurs comme un couple. Les deux sont des personnes. Un enfant, c’est un adulte en devenir à qui il faut donner confiance en ses moyens et chez qui il faut faire grandir l’estime de soi. Acquérir de l’assurance et être encouragé à l’autonomie en fera un enfant heureux et sûr de lui-même. Trop vouloir le garder sous son aile peut au contraire lui nuire profondément.
Daniel est un homme… de quoi je me mêle?! Je pense que ses enfants ne lui ont pas cueillis assez de pissenlits pour avoir de tels jugements… ?
La peur de perdre tous ces p’tits moments de bonheurs avec nos enfants ne signifie pas que nous les couvons, et que nous sommes dans des relations fusionnelles malsaines !!! Les voir heureux et épanouis dans leur monde d’enfant, c’est ça qu’on a peur de perdre!!! Que ce monde pourri dans lequel on vit, les abîmera malgré notre bienveillance! Rassurez vous cher Daniel, nous avons pleinement conscience du comportement que nous devons adopter pour que nos enfants deviennent des adultes responsables, et dénués de tous jugements comme les votres pour pouvoir évoluer et traverser les épreuves de la vie, ainsi qu’éviter les gens critiques comme vous…
bientôt ce sera un crime de trop aimer ses enfants… c’est tout à fait le genre de personne que je ne veux pas que mon fils croise sur sa route…
Bien dit…. que voulez vous…. il n a pas compris le sens de cette déclaration…. et ne pourra pas le comprendre…. il n est pas Maman….
Bonne et heureuse vie a vous et a vos enfants… profitez de chaques moments passés ensemble..
Je lis ce très beau message, comme on commence un roman. C est le premier chapitre d une longue histoire d amour! Dans la poursuite de son histoire, je vois très bien cette mère s’émouvoir des premiers mots écris par son fils. De sa fierté lorsqu’il obtiendra son permis de conduire et son diplôme. Du bonheur ressenti dans les bras forts de son enfant devenu homme.
Cette mère, est une jeune mère, laissons là grandir. Vivre tous les bonheurs qui l attendent. Savourer les instants comme elle le fait déjà. Cet enfant est choyé d avoir une mère sensible et présente pour l accompagner dans sa conquête de la vie. C est une belle histoire d amour qui débute….un roman qui s écrit.
Merci d exprimer avec ces si jolis mots ce que l on peut ressentir lorsque l on est maman… j ai les yeux remplis d’ emotions… c edt tellement vrai c est tellement ça… je m efforcé pourtant de donner les moyens à mon fils afin de lyi donner les armes et l aider à vivre pleinement sa vie… le voir grandir est une grande satisfaction aux dépends du reste…. merci encore….
Pas une seule fois je lis ce texte et je ne verse pas une larme, intemporel, universel, il décrit mieux que n’importe quelle définition l’amour maternel