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T’es encore là, toi? Même après un an? Eh bien, bravo. Ça veut dire que tu es sûrement déjà passée à travers une mastite ou une infamous ampoule de lait. Tu as survécu.
En vérité, t’as pas grand mérite. Non mais, on va pas se le cacher, faut être paresseuse pour allaiter. Je veux dire, se lever la nuit, préparer des biberons, les stériliser pis toute, jongler entre les canisses de lait car ton p’tit tolère pas telle ou telle marque. Non, toi, tu l’as choisi facile. Toujours prête, hop le sein est sorti, vas-y enfant, bois. Nuit, jour, en déplacement ou en loisir, toujours prêt, toujours chaud, toujours parfait.
Tu es même devenue l’experte du sortage de boule. Dans ta garde-robe, ce n’est pas ce qui est tendance ou ce qui te fait bien que tu cherches, non. Ta nouvelle expérience de magasinage est exclusivement constituée de la grande question est-ce-que-je-peux-sortir-le-sein-quelque-part. En bas, en haut, sur le côté s’il le faut, tant que le bout se rend, y’a de l’espoir.
Pis le principal intéressé va se rendre. Parce qu’une autre chose que tu as appris en allaitant, c’est que tes mamelons deviennent vraiment fucking élastiques. Tu as déjà fait l’expérience quand ton dix-huit mois buvait et que, tout à coup, il a tourné sa tête à cent-quatre-vingt degrés pour regarder la télévision sans JAMAIS LÂCHER. Pis quand, l’autre soir, tu as allaité ton petit et que tu l’as couché dans sa bassinette, qu’il touchait déjà le fond mais tu sentais comme une résistance étrange. Parce qu’il était toujours plogué, ce petit coquin.
Entre nous, tu sais bien que tu ne sens presque plus rien. Après tout ce temps-là, tes seins te semblent complètement désensibilisés. Si tu ne te souviens pas quand tu as ouvert la porte au témoin de Jéhovah, le sein sorti de ta camisole d’allaitement, sans jamais sentir la petite brise, dis-toi que lui ne l’oubliera jamais.
Comme toute bonne chose, tu sais que l’allaitement a une fin, mais pas aujourd’hui, ni maintenant. T’as peut-être parfois envie que ton petit se sèvre. Mais tu vas voir, ça passe bien assez vite, alors profite pis je te garantie qu’à sa rentrée au secondaire, l’allaitement devrait être derrière vous.
ÉMILIE VERRET
Tu mas faite bien rire Émilie ! Ça fait du bien de te lire…on se sent moins seule..! Merci. Bisous (comme on dit chez nous a Paris;))!
Ça fait plaisir. Merci
J’ai ri ! J’avoue ! Par contre, à 31 mois d’allaitement, j’aimerais vraiment ne plus être sensible !!!!
Enfin, le vent, effectivement, ça ne me dérange pas mais quand elle tète, parfois… bref !
En tout cas, merci <3
Oh mon dieuuuu! J’ai tellement ri!!!! C’est beaucoup trop drôle. Dommage que je n’ai aucune amie qui allaite à qui je pourrais le partager. Merci 🙂
Je suis contente que tu aies aimé. Merci
Ça faisait longtemps que je n’avais pas ris comme ça! Merci 🙂
Plaisir 🙂
Merci !!!! C’est tellement ça !
J’ai allaité mes trois garçons à peu près 1 an 1/2 chaque. Ca date mais les souvenirs sont toujours aussi vivaces !
Et c’est vrai que cela passe tellement vite qu’il faut en profiter à fond !
A l’époque de mon premier (il y a 27 ans), c’était pas « tendance » du tout, du tout lol ! On prônait plutôt le biberon pour la facilité : alors allaiter plus de 2 mois, vous imaginez ! Après, c’est devenu plus « tendance ».
Les filles, ça vaut la peine de dépasser les gerçures, les montées de lait anarchiques (et les hauts auréolés foutus) et les premières poussées des petites dents lol ! Ce petit bout qui vous regarde dans ces moments privilégiés, accroché au téton, c’est …. woaw quoi 😉 et … ça ne dure pas ! Non, non, non !